C'est notre dernier jour ici, alors on décide d'aller explorer la ville plus à fond. La journée s'annonce magnifique, pas un nuage en vue. On commence par se rendre à l'Arco del Carmen, qui marque l'emplacement des premières portes de la cité. En route, on en profite pour photographier d'autres scènes de la vie quotidienne.
Tout à côté, se trouve le centre culturel de San Cristobal, où on peut visiter de beaux jardins. Le lieu est très bien entretenu, il y a pleins de petits monsieurs qui s'occupent des plantes, c'est très calme et reposant, personne ici pour nous harceler.
Tout à côté, on tombe sur une brûlerie, qui selon "trip advisor" fait de l'excellent café. Le café du Chiapas est avec celui de Oaxaca, supposé être un des 2 meilleurs du Mexique. Je prend un double espresso et Paule, un "americano con leche", il est vraiment très gouteux, on s'en procure pour ramener à la maison.
On commence à avoir un petit creux et on se ramasse dans un endroit typique, qui est plein de mexicains (décidément on dirait qu'on se tient loin des autres touristes). Mon "tortas cubano" (sandwich) est un pur délice, Paule prend un "huarache", tout en ne sachant pas trop ce qu'elle va recevoir. Et bien, des "huaraches" sont des sandales utilisées par les indigènes, le plat lui, est une tortilla en forme de sandale sur laquelle on dépose plein de choses : frijoles, saucisses, chorizo, tomates, fromage, salsa, etc.
Bien rassasié, on se rend au "Museo de los altos de Chiapas" et au "Centro de los textiles del Mundo Maya", tout les 2 situés dans l'ancien "Convento de Santo Domingo". Dans le musée, on retrouve des vestiges archéologiques trouvés dans des cavernes du Chiapas. On y trouve également des salles d'exposition consacrées à la conquête espagnole et à l'évangélisation de la région. Le centre des textiles, lui, présente un collection de vêtements tissés à la main. Le travail et la minutie requis pour produire ces vêtements sont impressionnants.
On reprend notre balade pour se rendre de nouveau vers le marché des gens de la place.
Ouf, c'est vraiment toute une expérience de se promener dans ce dédale d'échopes et de boutiques de tout genre : coiffeur, boucherie, fruiterie, épices, fèves de tous les types, vendeurs de cellulaire, de tacos, de "telenovelas" ; on trouve vraiment de tout. On a eu peine à trouver la sortie.
On revient ensuite, prendre une dernière bière sur la rue piétonne "Real de Guadalupe", toujours aussi fascinant de voir passer les gens, il y a ici de véritables phénomènes. On fait un détour par la "polloria" pour se procurer un autre délicieux petit poulet roti. Demain, on quitte l'appartement à 6 heures trente du matin pour se rendre à Palenque. On a bien aimé cette ville avec ses maisons aux toits d'ardoise.
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